Tu dors et je m’en vais,
Je te confie nos fragilités,
Je prendrai soin de préserver
Notre amour et nos fulgurances
A l’autre extrémité de France

Tu dors, je m’écorche de toi,
Impression délétère que Paris me rejette
Quand Paris est en fait une promesse ouverte,
Pari de l’impossible que nous réussissons
Vie-vitesse, retrouvailles et séparations,
Toi dans mon corps enfoui, caressé, reconnu,
Moi béante sur toi, épanouie et bue…

Toutes les horloges de ma vie
Ont perdu la notion du temps
Ne perdure que le battement
De ton cœur sur le mien au plein mitan du lit

Je t’écoute et musèle toutes mes inquiétudes,
Je choisis de vibrer sur cette certitude
De toi et moi ensemble dans l’amour, fortifié
D’un long et ondulant et rigoureux passé.

Dors mon superbe amour,
Je ne suis pas inquiète, je n’ai pas le cœur lourd,
Je pars pour revenir,
Je pars pour l’avenir de nos respirations, nos regards et nos rires,
Mais je te reviendrai,
Et quand j’arriverai dans tes bras impatients
Tu me redonneras le doux rythme du temps
De l’amour et du vent.
Et de ton regard la brillance
Pulvérisera le silence.

Samedi 1er septembre 2001.

Catégories : Poésie

0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *